À maman
Maman, tu es partie trop tôt ! Je te remercie pour
tout ton amour. Tu as toujours été là pour moi.
Au revoir ma petite maman chérie. Je t’aime xx.
Suzanne Blais
On oublie souvent que nos parents ont eu une vie amoureuse. Ma mère nous racontait que lorsqu’ elle a rencontré mon père pour la première fois, elle l’a tout de suite trouvé de son goût. Elle se sentait tellement intimidée par sa présence, ce soir-là, qu’elle ne parvenait pas à allumer la lampe à l’huile que pourtant elle allumait avec tant de facilité habituellement. Alors, mon père s’est approché d’elle lentement et lui a dit : « Laissez-moi faire. Je vais l’allumer ». Et d’un geste sûr, il a craqué l’allumette, mit le feu à la languette qui trempait dans l’huile et remit le globe sur sa base. Ma mère a admiré l’assurance de cet homme et s’est sentie pleinement en sécurité avec lui. Quant à mon père, il venait d’allumer un feu dans le cœur de ma mère qui ne s’éteindrait plus jamais.
Suzanne Grégoire
Ma mère était le cœur de notre famille. C’est elle qui nous appelait à chaque semaine pour nous donner les dernières nouvelles. Son « job principal » c’était de prendre soin de nous : As-tu des bonnes bottes? Un manteau chaud? Donnes-tu de la vitamine « C » aux petits? As-tu le temps de faire à manger? Je vais aller laver ton plancher la semaine prochaine… C’était sa façon de nous aimer. Elle est décédée à 58 ans d’un cancer. Ce fut la fin du monde, la fin de notre monde… Je donnerais n’importe quoi pour entendre encore sa voix, son rire, ou pour goûter à son délectable bœuf bourguignon…Maintenant que je suis plus âgée qu’elle, c’est à mon tour de prendre soin de mes enfants et petits-enfants…Je ne suis pas inquiète, j’ai eu le meilleur des modèles! Bonne fête, maman, continue de veiller sur nous…
Céline St-Onge
Maman, de bien des façons, tu as été pour moi une inspiration. Ma vie a commencé en toi. Maintenant, c’est toi qui vis en moi pour toujours. Merci du don de vie, du don de toi. Je t’aime.
Louise Blais
Comme enfant ou comme adulte, chaque fois que j’entrais dans la maison, je recevais un de ces indescriptibles câlins de ma mère, si chaleureux et combien réconfortant. Peu importe ce qu’elle faisait lors de mon arrivée, elle le laissait tomber pour venir me serrer dans ses merveilleux bras. Quel message inspirant elle me donnait: une personne qui arrive est plus importante à ses yeux que le travail qu’elle faisait à ce moment-là. Mais les vendredis soirs ses câlins ont pris une dimension différente. Mon père, qui quittait la maison pour son travail le lundi matin, revenait à la maison le vendredi soir. Tous les vendredis après-midi, ma mère choisissait une belle robe à porter, sortait son rouge à lèvres et mettait un soupçon de parfum derrière ses oreilles et sur son cou afin d’être prête pour l’arrivée de son mari. À l’entrée de celui-ci, ma mère pratiquait la patience en laissant tous ses enfants sauter de joie et se jeter sur l’homme de la maison. Quand c’était son tour, elle courait littéralement pour se jeter dans ses bras et le couvrir de baisers. C’est à ce moment-là que j’ai compris que les câlins de ma mère passaient à un niveau supérieur.
Quel souvenir inoubliable!
Wayne Chamney
Ma maman chérie, je remercie Dieu de t’avoir toujours en vie et en santé, c’est toi qui m’as guidée sur son chemin, à travers notre « Bonne Mère » Marie.
Je voudrais pouvoir te sentir quand tu sembles si proche à travers l’écran, mais tu es loin, tellement loin… Quand est-ce que je pourrai enfin te revoir ?
Te remplir de baisers et de câlins ? Tu me manques tellement ! Te amo mamá !
Maria Castillo
Je ne pouvais résister à l’invitation d’écrire spontanément ce que m’inspirait la fête des mères. Je ne sais trop pourquoi ni comment ce poème de Paul Claudel, appris tout jeune à l’école primaire, a surgit dans ma tête et dans mon cœur.
« Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi ! Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu’on a le cœur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
En ces espèces de couplets soudains … »
L’amour d’une maman pour ses enfants se décrit difficilement; on le prend trop souvent comme acquis et il peut nous arriver d’oublier ce que cet amour a d’important dans notre vie. Qu’en cette journée de la fête de toutes les mamans, nous puissions leur dire combien nous aimons et en même temps rendre grâce au Seigneur de nous les avoir données.
Bonne fête, maman !
Richard Saint-Louis, curé